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Prévoyance : donnez-vous toutes les chances !

Publié le 04 avril 2024

Auteur

Le Conservateur

La prévoyance : un enjeu essentiel pour la gestion de son patrimoine

« Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir mais de le rendre possible » disait Antoine de Saint-Exupéry. Et vous, avez-vous bien tout envisagé ?

L’approche Prévoyance – décès et autres accidents de la vie – complète toujours de façon opportune les stratégies patrimoniales. Cette priorité est pourtant bien trop souvent négligée. Alors pour être parfaitement armé, pensez à conjuguer ces trois volets.

Prévoyance juridique : anticiper c’est gagner !

Ici, l’enjeu est de taille : offrir des garanties à vous, à votre famille, voire à votre entreprise, dans l’hypothèse où vous vous trouviez en situation d’incapacité, notamment physique ou cognitive.

Le mariage

Le mariage offre le cadre juridique le plus protecteur pour votre conjoint, et ce, à plusieurs niveaux.

Sur le plan matériel, il statue sur le devenir des biens de chacun des époux. Cela dépend évidemment du type de contrat choisi : séparation de biens, participation aux acquêts, communauté universelle, etc. Pour une personnalisation plus fine, pensez à la possibilité d’adjoindre d’autres avantages matrimoniaux tels que le « partage inégal » ou la clause de préciput.

Le mariage confère aussi des droits au conjoint survivant lors des successions, une fois le régime matrimonial liquidé et le patrimoine successoral identifié. Tout dépendra bien sûr de la situation familiale. Ainsi, si le couple a des enfants en commun, le conjoint survivant aura deux options : recevoir l’usufruit de la totalité de la succession ou le quart de la succession en pleine propriété.

Dans le cadre de donation entre époux ou de testament, d’autres dispositions peuvent améliorer la protection du conjoint. Parmi elles, la « quotité disponible spéciale entre époux » : elle augmente le montant des droits du conjoint survivant tout en respectant la réserve héréditaire. 

À noter :

Attention, fragile

La prévoyance peut aussi prendre en compte d’éventuelles situations d’incapacité ou de vulnérabilité liées à la vieillesse ou aux accidents. Connaissez-vous à ce titre les deux outils suivants ?

Prévoyance financière : miser sur l’équilibre

La propriété immobilière est souvent le premier acte naturel de constitution d’un patrimoine.

De fait, cela évite de payer des loyers et offre une protection précieuse quand les revenus déclinent avec la retraite ou l’interruption d’une activité professionnelle.

Pour autant, une part excessive de l’immobilier dans un patrimoine présente certains inconvénients : coût de l’entretien, difficultés à percevoir certains loyers, taxation fiscale (impôt sur la fortune immobilière, sur les revenus immobiliers…), délais des opérations d’achats/ventes, absence de liquidité, impossibilité de vendre de façon partielle…

D’où l’intérêt d’équilibrer ses placements à travers d’autres outils.

Parmi eux, l’assurance-vie multiplie les avantages :

D’autres outils comme le PER, peuvent participer à une bonne prévoyance financière.

De fait, le Plan Épargne Retraite peut être débloqué en cas d’ accidents de la vie (décès du conjoint ou invalidité du titulaire, etc.). Seuls les prélèvements sociaux sur les gains seront alors appliqués.

Prévoyance assurantielle : couvrir les risques

La prévoyance assurantielle consiste à assurer un aléa défini.  Ainsi ; moyennant le versement d’une prime d’assurance (ou  cotisation), l’assuré (ou son bénéficiaire) reçoit une prestation si survient l’aléa assuré au contrat. Contrairement à l’ assurance-vie, il ne s’agit donc pas d’une opération d’épargne mais d’une opération d’assurance d’un risque contractuellement défini.

Parmi les dispositifs les plus courants, retenez :

D’autres dispositifs sont moins connus mais peuvent retenir votre intérêt, particulièrement sur le plan professionnel :

Enjeu essentiel de la bonne gestion d’un patrimoine, la prévoyance nécessite anticipation et réflexion. Les solutions sont nombreuses et peuvent se compléter afin de répondre le mieux possible aux conséquences d’une invalidité ou d’un décès.

Pour équilibrer vos choix selon votre profil et intérêts et accéder aux solutions les plus optimisées, faites appel à l’un de nos experts.

(1) Dans le cadre de l’application de la loi Sapin II, la disponibilité du capital des contrats d’assurance-vie peut toutefois être limitée temporairement par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF).