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Quelle place accorder à l’immobilier dans la structure de son patrimoine ? Comment son poids doit-il être réévalué avec l’âge ? Au profit de quels autres investissements financiers ? Les réponses claires de nos experts.

Selon l’INSEE, l’immobilier représentait 54% du patrimoine des ménages français au 31/12/2023.

Avec une conservation moyenne de 30 ans pour l’immobilier d’usage (contre 13 ans pour le locatif), cet investissement s’inscrit souvent dans le long terme. Une temporalité d’autant plus importante qu’un achat immobilier génère des coûts conséquents : frais de notaire, frais d’enregistrement, frais annexes, honoraires d’agence, TVA sur les biens neufs…

Côté performances, l’immobilier présente certains avantages.

D’abord la prise régulière de valeur de la pierre depuis le milieu du 20ème siècle, sauf exceptions locales.

Ensuite, la possibilité de percevoir des loyers, lorsque le bien est destiné à la location, en intégrant la vacance locative et les impayés dans la rentabilité globale. Sans oublier le poids des charges portées par le propriétaire : entretien, copropriété, rénovation énergétique…

Autre point : la possibilité de recourir au crédit et d’utiliser, malgré l’augmentation des taux, un effet de levier, sous réserve d’avoir un apport suffisant. Néanmoins, aucun autre actif patrimonial ne permet le recours au prêt bancaire.

Pour autant, plusieurs points de vigilance.

Primo, l’immobilier est sensible au niveau des taux d’intérêt puisqu’il est souvent financé grâce au recours au crédit. Ainsi lorsque les taux d’intérêt montent, comme actuellement, ils compriment le pouvoir d’achat immobilier.

Cette réduction du pouvoir d’achat immobilier contribue mécaniquement, par la loi de l’offre et de la demande, à faire baisser les prix. Historiquement une hausse des taux de crédit immobilier de 1% entraine, sous 12 à 18 mois, une baisse des prix de vente de 9%.

Secundo, la gestion d’un patrimoine immobilier exige temps et patience. Une propriété ne se transforme pas si facilement en liquidités, ce qui peut compliquer la gestion d’une succession.

Tertio, contrairement à l’essentiel des investissements financiers, vous ne pouvez céder partiellement un bien immobilier.

Le poids de la fiscalité immobilière

Depuis janvier 2018, les revenus du capital sont soumis à un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % – nommé aussi flat tax. Il se compose d’un prélèvement de 12,8% au titre de l’impôt sur le revenu auquel s’ajoute 17,2% de prélèvements sociaux. Précisons que le PFU ne tient pas compte du revenu fiscal de référence ou de la tranche d’imposition.

Pour autant, les revenus liés à l’immobilier restent soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. C’est ainsi que certains contribuables peuvent avoir à supporter plus de 66% de taxes sur leurs revenus fonciers : 45% s’ils sont dans la tranche haute + 17,2 % de PS + 4 % au titre de la CEHR(1). Cette lourde fiscalité altère évidemment la rentabilité nette d’un patrimoine immobilier.

Autre élément non concerné par le PFU : les plus-values immobilières soumises à un taux spécifique de 36 %. Ce taux se réduit au fur et à mesure des années de détention pour arriver à une exonération totale quand l’acquisition excède 30 ans. Rappelons que la résidence principale bénéficie encore d’une exonération totale de taxation sur la plus-value.

Depuis le 1er janvier 2018 l’Impôt sur la Fortune Immobilière (ancien ISF), le détenteur d’un patrimoine immobilier net supérieur à 1,3 M€ doit payer un impôt dont le montant s’établit entre 0,5 % et 1,5 % de la valeur des actifs immobiliers dont le montant excède 800 000 €. Ici aussi, la résidence principale accède à un statut plus favorable dans la mesure où elle profite d’un abattement de 30 % sur sa valeur, au titre de l’IFI.

Dernier frein : transmettre son patrimoine immobilier peut coûter jusque 45 % de taxes en ligne directe ! Ainsi, si la transmission n’est pas préparée, les héritiers sont souvent obligés de vendre le patrimoine pour régler ces frais de succession.

Patrimoine immobilier : et après ?

Acheter sa résidence principale est un acte de prévoyance de bon sens. Une fois en retraite, le propriétaire n’aura pas à supporter un loyer alors que ses revenus sont généralement en deçà de ceux de sa vie active.

Il pourra aussi protéger sa famille en cas d’accident de la vie, à condition d’avoir souscrit à un contrat de prévoyance décès-invalidité. En cas de décès, les héritiers percevront ainsi une somme qui les aidera à régler les droits de succession sans être obligés de se séparer du patrimoine immobilier transmis. En cas d’invalidité, l’assurance permettra de couvrir tout ou partie des éventuels frais liés au réaménagement de la résidence principale.

Mais attention : les années passant, il faut s’interroger sur le poids de l’actif immobilier dans le patrimoine. S’il est trop important, cela peut générer des contraintes de gestion et de manque de disponibilités. Il s’agira dès lors de mettre en place un éventuel rééquilibrage vers de l’épargne financière tout en anticipant la transmission de son patrimoine immobilier.

Vigilance sur les incitations fiscales

Plusieurs dispositifs légaux et fiscaux – réduction ou déduction – encouragent l’investissement immobilier.

Chacun d’entre eux a ses spécificités et peut répondre à différents besoins fiscaux et patrimoniaux.

Pour autant, cette stratégie requiert de la prudence. Exigeants et sélectifs, les experts immobiliers du Conservateur vous accompagnent dans le choix du meilleur dispositif ; ils retiennent moins de 2 % des biens proposés sur le marché.

Prudence sur la pierre-papier

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) et les Organismes de Placement Collectif en Immobilier (OPCI) permettent d’investir dans l’immobilier avec un montant réduit et diversifié (mutualisation possibles dans de nombreux biens) et bénéficiant parfois de réductions d’impôts. Cela semble donc très attractif. Attention toutefois à l’importance des coûts attenants : 8 à 10 % de frais d’entrée, frais de gestion, frais de sortie…

Les SCPI sont par ailleurs des véhicules d’investissement qui ne sont pas dénués de risques.

Par exemple dans certains contexte, l’épargnant peut avoir des difficulté à accéder à la liquidité de son placement. Il peut également connaître des périodes de dépréciation de la valeur des parts de SCPI détenues. Dans les années 94/97 lors de la dernière phase de consolidation du marché immobilier, les SCPI généraient du rendement mais leur valorisation a chuté de 40 %. La période 2023-2025 semble à ce titre marquer un changement brutal dans le paysage des SCPI avec des baisses importantes de valorisations.

À chaque étape de vie, sa stratégie

La constitution d’un patrimoine immobilier commence fréquemment par une l’acquisition d’une résidence principale, souvent entre 30 et 50 ans.

À cet investissement d’usage, peuvent s’ajouter, souvent entre 45 et 60 ans, des investissements locatifs qui combinent atouts financiers et fiscaux.

Une autre phase commence à partir de 60 ans. Il faut alors optimiser les conditions de retraite, de dépendance et de transmission en structurant intelligemment son patrimoine.

Il s’agira par exemple de réduire l’immobilier de rapport au profit d’investissements financiers plus souples. C’est le cas de l’assurance-vie ou de la Tontine qui répondent à des enjeux patrimoniaux de long terme. Leurs avantages : renforcer la liquidité (immédiate ou à terme) de son patrimoine, de bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse et transmettre son patrimoine plus facilement.

Mesure et sur mesure

Nous l’avons vu : à un certain âge, il est opportun de céder tout ou partie de son patrimoine immobilier locatif au profit d’’investissements financiers dont la disponibilité est immédiate et offrant une gestion souple et sur-mesure. Mais si vous ne souhaitez pas vendre de tout ou partie de votre patrimoine immobilier, d’autres options s’offrent à vous.

Parmi les leviers les plus puissants : la donation simple ou la donation-partage. Elles peuvent être opérées en pleine propriété ou avec démembrement de propriété. Son principe : anticiper de son vivant la transmission de son patrimoine et accéder à des abattements parents/enfants et grands-parents/petits-enfants, actuellement renouvelés tous les 15 ans.

Autre possibilité : le recours à la SCI (Société Civile Immobilière) pour renforcer à la fois la souplesse de l’épargne et le pouvoir des donateurs.

Faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine vous permettra de chiffrer précisément chacun de ces paramètres. Grâce à lui, vous pourrez contenir les risques tout en renforçant l’efficacité de votre épargne.

(1) Contribution exceptionnelle sur les hauts revenus

Comment valoriser et diversifier son épargne dans la performance et l’équilibre ? Le tout sans subir ce fameux indice de la volatilité des marchés – VIX pour volatility index – représentatif des phases de stress des marchés financiers ? Nous vous partageons trois solutions.

« La peur est mauvaise conseillère » dit l’adage à raison. Alors, quand l’actualité boursière met la pression, il est urgent… de se poser ; pour analyser et composer.

D’autant que le biais cognitif nommé « pensées de groupe » amplifie les mouvements d’achats ou de ventes. Car les épargnants, sans en avoir conscience, accompagnent voire amplifient souvent les tendances des marchés financiers. Les moutons du Panurge de Rabelais ou plus spécifiquement le biais de la finance comportementale…

Une logique pas si logique

Les épargnants investissent plus massivement en Bourse quand les marchés vivent des périodes de hausse importante ; et présentent en conséquence des niveaux élevés. Ils sont plus rares à investir quand les baisses sont importantes ou que les niveaux sont bas (cf. schéma infra).

Pour les experts, il semble pourtant naturel d’anticiper une baisse quand les marchés sont hauts et une hausse quand ils sont bas.

Source CAC 40 : Bloomberg – Source collecte en unités de compte : France Assureurs

Résultat : entre les périodes dominées par des réactions irrationnelles et la tendance humaine à privilégier, le fait récent au potentiel à venir, difficile de s’y retrouver !

Pour vous orienter vers des types de placement robustes, performants et équilibrés, sans y engloutir trop de temps, nous vous proposons trois stratégies.

Toutes distinctes mais avec un dénominateur commun : elles donnent de la valeur au temps.

Produits structurés : diversification et visibilité

Ils présentent deux caractéristiques principales :

Résultat : plus de lisibilité et de sérénité dans les tumultes boursiers.

Exemple : parmi les produits structurés proposés par Le Conservateur, les bien nommés Conservateur Double Opportunité cumulent les atouts.

Ils permettent de bénéficier à échéance d’une performance positive ; que l’indice boursier de référence soit à la hausse (dans la limite de +40/45/50% pour les  supports actuellement commercialisés)  ou à la baisse (jusqu’à -40/-45/-50% pour les supports actuellement commercialisés). 

Cette mécanique originale permet de mettre à profit la volatilité des marchés financiers (à la hausse comme à la baisse) pour créer dans la durée de la performance.

La logique est identique pour les supports qui proposent une garantie du capital au terme. Ainsi, même si le produit structuré traverse à un moment une moins-value latente, l’épargnant sait qu’il retrouvera son capital au terme prévu d’entrée ; tout en optimisant la performance initialement envisagée. 

Fonds datés : le temps compte !

À l’inverse des produits structurés dont la gestion vise à suivre mécaniquement une formule définie ou un indice financier, les fonds datés sont gérés activement par des professionnels de la gestion d’actif. Les plus répandus sont les fonds obligataires à échéance.

Ces fonds obligataires, majoritairement investis dans des obligations d’entreprises présentent deux caractéristiques avantageuses :

La gestion active de ces fonds visent à évaluer régulièrement la qualité des titres détenus afin d’éviter les émetteurs obligataires présentant les risques jugés les plus importants.

Gestion à horizon déterminé : souplesse et performance

Cette technique permet de maximiser le rendement d’un portefeuille d’actifs financiers selon un terme fixé d’avance.

Son principe : moduler sa composition en fonction du temps restant avant échéance pour capter la performance à long terme des marchés financiers ; tout en sécurisant progressivement les placements à l’approche du terme.

Le Plan d’Épargne Retraite offre par exemple ce type de gestion profilée.

Le PER, grâce à l’option de gestion profilée, propose une gestion évolutive permettant de réduire progressivement les actifs les plus dynamiques – à l’approche de l’âge déclaré et prévisible de départ à la retraite, c’est-à-dire du terme prévisible de consommation de son épargne.

La Tontine s’inscrit aussi dans cette gestion à horizon déterminé.

Majoritairement investie au début de sa gestion sur les actifs les plus dynamiques – actions, actifs non cotés, dettes obligataires privées… – elle fait peu à peu place, à mesure qu’approche l’échéance, à des actifs plus prudents. Résultat : une performance consolidée.

En somme, la gestion à horizon déterminé permet :

Dernier atout de la gestion à horizon déterminée : l’opportunité d’une planification patrimoniale grâce aux différentes échéances des placements sélectionnés et adaptée à chaque profil d’investisseur (prudent, équilibré, dynamique).

Et vous, quel épargnant êtes-vous ?

Seule une approche personnalisée et sur-mesure permet de trouver la bonne place de ces solutions dans les patrimoines de chacun. Le produit d’épargne n’est en effet adapté que si il répond à un objectif identifié et à un profil d’épargnant. Contactez-nous !

Comment prolonger son niveau de vie à l’issue de sa vie professionnelle ? Quelle stratégie adopter pour optimiser ses revenus et sa fiscalité sans mettre son patrimoine en danger ? Nos experts vous éclairent.

Anticiper face à un contexte compliqué

C’est un fait démographique : l’allongement structurel de l’espérance de vie conjugué à la baisse de la natalité font chuter le ratio « cotisants/retraités ». Et  selon les analyses sur Comité d’Orientation des Retraites, la dégradation va probablement s’amplifier. Résultat : une baisse prévisible du taux de remplacement qui devrait converger vers 50 % ; soit  un niveau de vie à la retraite réduit de moitié par rapport aux derniers revenus d’activités.(1)

D’où l’importance de se constituer en amont une épargne destinée à une retraite par capitalisation ; elle complètera opportunément les revenus liés au régime par répartition.

La question de la capitalisation

Si l’ambition parait simple sur le papier, le chemin des solutions s’avère compliqué. Car il s’agit de se poser les bonnes questions pour conserver le plus de liberté possible dans ses choix futurs.

Sachez par exemple que la sortie des solutions traditionnelles d’épargne retraite (PERP, Madelin, Article 83…) se faisait principalement sous forme de rente. Avec ces solutions, lors du décès de l’assuré au contrat, le conjoint survivant peut, sous conditions, percevoir une réversion de la rente. Mais au décès du conjoint, les descendants ne peuvent prétendre à aucune transmission du capital non consommé. Le capital constitutif de la rente reste en effet aliéné à l’établissement financier auprès de qui la souscription a été opérée.

Alors comment concilier revenus complémentaires, fiscalité raisonnée et transmission  de patrimoine ?

Au total, si l’évolution du PIB français par habitant a accusé un certain retard relativement à l’Allemagne au cours de la décennie écoulée, la situation n’a rien de celle d’un déclin, quand la France a plutôt mieux réussi à se protéger des crises de ces trois dernières années que la plupart de ses voisins.

Complémentaire, mon cher Watson !

Pour commencer, il s’agit d’évaluer le plus finement possible ses futurs besoins de revenus ; en analysant avec soin le train de vie escompté. La réduction des revenus peut notamment impliquer moins d’impôts. Quant aux frais de déplacement liés à l’activité (essence, entretien de voiture…), ils sont aussi susceptibles de diminuer.

Pour autant, cette période peut générer des dépenses supplémentaires, notamment en santé et loisirs (voyages, activités…).

Dès lors, il faut pouvoir compter sur une épargne retraite qui combine régularité des revenus et disponibilité des capitaux.  

Deux autres paramètres méritent d’être intégrés à l’analyse.

L’analyse multifactorielle s’avère donc essentielle.

Et l’enjeu est de taille : composer une solution retraite optimisée aux plans économique, fiscal, civil et prévoyance.

Donner de la valeur au temps…

Cette évidence est parfois négligée : le temps long est le meilleur ami de votre épargne. Imaginez…

Quand on se constitue une épargne retraite à 50 ans, elle ne sera utilisée que dans
14 ans – 64 ans étant l’âge cible de départ en retraite. S’y ajoutera un temps de consommation qui pourra varier de 15 à plus de 40 ans selon les trajectoires.

Cette amplitude encourage les solutions d’épargne de moyen et long terme.
Avantages : bénéficier des tendances positives des marchés financiers et lutter contre les effets de l’inflation. Car avec un taux réel (taux d’intérêt moins taux d’inflation) autour de -2 % par an pendant 20 ans, l’épargne peut perdre plus d’un tiers de sa capacité de consommation.

Focus sur trois options d’épargne de moyen et long terme.

Le contrat d’assurance-vie : on lui dit merci…

Premier avantage du contrat d’assurance-vie : son traitement fiscal favorable. De fait, excepté les prélèvements sociaux relatifs au rendement du fonds en euros – et un éventuel Impôt sur la fortune immobilière (en cas d’investissement dans des supports immobiliers) – cette enveloppe de capitalisation est fiscalement neutre jusqu’à la sortie du contrat.

À ce moment – nommé rachat – deux autres facteurs atténuent la fiscalité :

Les contrats ouverts depuis plus de 8 ans bénéficient d’abattements annuels sur les intérêts. Leurs montants : 9200 € pour un couple soumis à imposition commune et 4600 € pour un célibataire.

Au-delà de ces avantages fiscaux, le contrat d’assurance-vie déploie trois autres atouts :

Et tordons le cou à une idée reçue : on peut librement sortir de ce contrat d’épargne disponible, même avant la 8ème année du contrat.(3)

Le PER fait l’affaire

Le Plan d’Épargne Retraite a été créé en 2019 dans le cadre de la loi PACTE. Il permet de se constituer une épargne disponible au moment du départ en retraite.(4)

Par rapport aux dispositifs antérieurs, ses atouts sont multiples.

Pour autant, deux facteurs incitent à la prudence.

La Tontine : une solution complémentaire pour renforcer et diversifier votre patrimoine

Nous avons vu que les capitaux liés aux contrats d’assurance-vie ne sont pas intégrés à la succession. Il s’agit donc, dans la mesure du possible, de ne pas les consommer en totalité.  

Par ailleurs, celui qui souscrit à un PER devra en sortir de façon progressive s’il veut éviter que la charge fiscale n’écrase ses économies initiales.

Bonne nouvelle : la Tontine du Conservateur offre une solution complémentaire !

Son avantage : permettre de générer, dans les 8 à 25 ans qui suivent son ouverture, des flux annuels réguliers.

Ces échéances de placement versées sous forme de capital permettent ainsi une planification patrimoniale de long terme.

Avec deux atouts très convaincants :

Conclusion : la constitution d’une épargne complémentaire doit répondre à des objectifs et contextes multiples. Cela implique une fine expertise patrimoniale et une connaissance approfondie des périmètres de chaque dispositif.
Et souvenez-vous : une solution équilibrée passe souvent par la complémentarité !

Le saviez-vous ?

Selon l’INSEE, dans 46 % des couples ayant aujourd’hui 50 ans, le dernier vivant sera centenaire.

(1) Rapport du Conseil d’Orientation des Retraites.
(2) Auxquels s’ajoutent 17,2 % au titre des prélèvements.
(3) Dans le cadre de l’application de la loi Sapin II, la disponibilité du capital des contrats d’assurance-vie peut toutefois être limitée temporairement par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF).
(4)Hors cas spécifiques : accidents de la vie et acquisition de la résidence principale.
(5) Dans les limites prévues par le législateur (exemple : 10 % de 8 fois le Plafond Annuel de la Sécurité Social pour un travailleur salarié).
(6) Dans le cas où le souscripteur et l’assuré sont la même personne.

« Avec des horizons de vie qui s’étirent et des règles qui évoluent dans le temps, il est fondamental de s’assurer de la pérennité des solutions et des techniques juridiques mises en place en se faisant accompagner par des experts. »

À travers nos rendez-vous à vos côtés et nos échanges autour de vos objectifs patrimoniaux, revient souvent le souci de protéger votre conjoint, votre partenaire, la personne qui partage votre vie.
À cette fin, des libéralités en usufruit, telles que des donations ou des legs par testament, sont souvent mises en place dans le cadre du mariage, répondant au double objectif de protéger son conjoint en cas de décès, tout en préservant les droits de ses enfants.
Si ces libéralités sont classiques entre conjoints, elles sont devenues tout aussi fréquentes hors mariage, notamment dans le cadre du Pacs auquel est souvent associé un testament et traditionnellement légué dans ce cadre, à son partenaire, l’usufruit de la résidence principale ou un droit d’usage et d’habitation.

Quels effets en pratique ?

Il n’est pas rare que ces mesures de protection soient privées d’effet, par le jeu des règles de liquidation civiles de la succession et l’application des règles successorales telles que la réserve héréditaire.

Un arrêt majeur en droit patrimonial de la famille, rendu le 22 juin 2022 par la Cour de cassation nous éclaire à ce titre :
Un homme décède, laissant comme héritiers sa partenaire de Pacs, à laquelle il a légué l’usufruitde sa résidence principale, et son unique enfant, né d’une précédente union.
La résidence principale représentant l’essentiel de la succession (80 %), l’enfant estime que le legs, même en usufruit, atteint sa réserve héréditaire, c’est-à-dire empiète sur la part de succession que lui réserve la loi, en l’espèce 50 %.
La Cour de cassation lui donne raison. L’enfant aura droit à être indemnisé par la partenaire, que ce legs devait pourtant protéger.

Cette question en apparence simple tranche en réalité un débat historique autour de la prise en compte et la valorisation de ce legs en usufruit, face aux droits des héritiers réservataires (les enfants en général).
La Cour de cassation, en retenant la valeur en pleine propriété du bien légué, et non la seule valeur de l’usufruit, consacre dans cet arrêt une position lourde de conséquences pratiques, pour tous les couples non mariés, en présence d’enfant, communs ou non.

Quels enseignements en tirer ?

Cet arrêt met d’abord en lumière la différence fondamentale sur le plan juridique entre le mariage et le Pacs.
Depuis la création de ce dernier en 1999, et surtout depuis la suppression en 2007(1) des droits de succession entre partenaires de Pacs, à l’instar des conjoints, le nombre de Pacs ne cesse de progresser.

Souce INSEE – Chiffres Clés Mariage et Pacs, paru le 14 janvier 2025

Les partenaires de Pacs soucieux de se protéger mutuellement en cas de décès y adjoignent souvent un testament et il est courant de penser que ces dispositions offrent la même protection que le mariage.
On dit que sa liberté s’arrête là où commence celle des autres ; le présent arrêt souligne que les libéralités trouvent une limite dans celle de la quotité disponible, là où commence la réserve héréditaire.
Or, cette limite est différente et plus favorable pour le conjoint marié survivant, lequel peut bénéficier de l’usufruit sur la totalité de la succession, au titre d’une quotité disponible spéciale entre époux, sans que les enfants, communs ou non, aient un quelconque recours (Code civil art. 1094-1).
Cette possibilité fait du mariage, outre un droit viager au logement, le cadre juridique le plus protecteur, offrant de surcroît une place importante à la liberté contractuelle, à travers les différents types de régimes matrimoniaux, les avantages matrimoniaux et toutes les clauses non contraires à l’ordre public, visant à faire coïncider objectifs et réalité des opérations.

Quelles solutions mettre en place ?

L’assurance-vie, refuge incontournable, est une solution d’épargne adaptée pour pallier ces inconvénients :

Ainsi, l’assurance-vie jouera un rôle extrêmement important susceptible de prévenir les risques au moment douloureux où l’on perd son partenaire. Elle permettra également, par la rédaction de la clause bénéficiaire, de protéger le partenaire ou le conjoint survivant notamment par la mise en place de clauses bénéficiaires à quotité, de clauses à option, ou de clauses démembrées permettant de faire le meilleur choix le moment venu, tout en protégeant les enfants.

La Tontine est un placement complémentaire qui, au-delà de ses atouts sur le plan financier, permet, dans le cadre d’une garantie décès ad hoc facultative, de désigner des bénéficiaires à travers une clause personnalisable. En cas de décès, ces derniers perçoivent les capitaux assurés hors succession et très peu fiscalisés(4), permettant ainsi d’atteindre des objectifs similaires à ceux de l’assurance-vie.

(1) Loi TEPA du 21 août 2007.
(2) Source Insee – Chiffres Clés Mariage et Pacs, paru le 17 janvier 2023.
(3) Les époux, partenaires de Pacs et frères et soeurs sous conditions (CGI 796-0 ter) sont exonérés de droits de succession et de taxes sur les capitaux décès.
(4) En cas d’adhésion avant les 70 ans de l’assuré, seul le montant de la dernière cotisation de l’assurance en cas de décès sera taxé dans les conditions de l’article 990I du CGI. Il n’y a pas d’assujettissement aux prélèvements sociaux.


En plus de pouvoir répondre à des objectifs d’épargne (constituer des revenus complémentaires au sein d’une enveloppe de capitalisation), l’assurance-vie apporte des solutions différenciantes pour préparer la transmission de son patrimoine et la protection de ses proches en cas de décès.

En effet, les sommes placées en assurance-vie correspondent bien souvent à l’épargne que l’on souhaite conserver sur le long terme pour faire face à des besoins liés à l’allongement de la durée de vie.

Cependant, cet objectif de gestion d’une épargne longue ne doit pas faire oublier le levier que constitue l’assurance-vie sur un plan civil pour planifier sa transmission de patrimoine.

En effet, les capitaux décès ne sont pas contraints par les règles du droit successoral et peuvent échapper à certains principes du droit des régimes matrimoniaux.

Côté droit successoral, le capital en cas de décès est versé en fonction de la clause bénéficiaire.
En principe, il n’est – sauf primes manifestement exagérées – ni rapportable à la succession, ni ne peut être réduit.
Côté droit des régimes matrimoniaux, une disposition spécifique du Code des assurances précise que les sommes reçues par l’époux commun en biens, bénéficiaire d’une assurance souscrite par son conjoint, lui appartiennent en propre, même si les primes ont été payées par la communauté.

Pour que ces dispositions favorables s’appliquent,
il est cependant nécessaire que le bénéficiaire soit déterminé.

Pour préserver les droits des souscripteurs-assurés, les assureurs intègrent dans leur contrat d’assurance une clause bénéficiaire standard. Celle-ci désigne au rang des premiers bénéficiaires le conjoint car la protection du conjoint survivant reste bien souvent une priorité des familles.

Néanmoins, la protection du conjoint doit s’apprécier de manière globale et dans le temps

Un audit patrimonial de la situation des époux et de leurs objectifs peut révéler que le conjoint est suffisamment, ou en partie, d’ores et déjà protégé soit par le régime matrimonial des époux soit par son patrimoine actuel et futur : héritage, donations, retraite par répartition et par capitalisation ou pension de réversion.

Dans cette hypothèse, le souscripteur-assuré pourra initier une réflexion de sa transmission successorale et décider d’aménager sa clause bénéficiaire au profit notamment de ses enfants, voire de ses petits-enfants.

Des clauses simples peuvent être envisagées : clause avec répartition des capitaux entre le conjoint et les enfants, clause au bénéfice des enfants seulement, clause au bénéfice des petits-enfants

S’agissant de la clause au bénéfice des petits-enfants, les grands-parents souscripteurs devront se poser la question de savoir s’ils souhaitent une égalité entre chaque petit-enfant ou une égalité par souche lorsque chaque enfant a un nombre d’enfants différent.

Par ailleurs, en fonction de l’âge des petits-enfants, une clause de remploi accompagnée d’une clause d’inaliénabilité et la désignation d’un tiers administrateur peuvent également être envisagées.

Les ressources de la pratique de l’ingénierie patrimoniale permettent également de proposer des clauses plus complexes

La clause bénéficiaire démembrée, par exemple, pourra assurer au conjoint survivant la pleine disposition des capitaux au décès de l’assuré et permettre au souscripteur-assuré d’organiser à terme la répartition des sommes entre ses enfants.

La rédaction ou le changement de la clause bénéficiaire doit faire l’objet d’un conseil avisé et d’une rédaction claire, pour éviter les difficultés d’interprétation au moment de la délivrance des capitaux.

La désignation nominative(1) et l’ouverture de contrats d’assurance-vie aux noms des futurs bénéficiaires, lorsqu’elle est opportune, faciliteront grandement la libération, le moment venu, des capitaux décès.

(1)Sauf conjoint

La clause à option, alternative moins connue, permettra également de répartir les capitaux décès entre le conjoint survivant et les enfants, voire les petits-enfants, mais sa spécificité réside dans sa flexibilité qui donne la main au conjoint survivant de décider le moment venu, c’est-à-dire au décès de l’assuré, la quotepart qu’il souhaite percevoir. La quote-part non acceptée reviendra aux autres personnes désignées.

Autant de formules existent que de cas particuliers révélés par les objectifs des familles.
Votre conseiller commercial se tient à votre disposition pour auditer les clauses bénéficiaires de vos contrats.

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L’assurance « homme clé » : préserver le chiffre d’affaires en cas de décès

En cas de décès prématuré de son dirigeant ou de certains cadres et spécialistes indispensables, l’entreprise peut se heurter aux plus graves difficultés : disparaître immédiatement ou à brève échéance ; voir aussitôt son chiffre d’affaires et ses bénéfices chuter fortement ; en toute hypothèse, subir un véritable sinistre pour elle-même.

Contre ce risque, il existe un palliatif : l’assurance, couramment appelée « assurance homme clé », contractée par l’entreprise à son profit sur la tête de son dirigeant ou de certains de ses collaborateurs jouant un rôle déterminant dans son fonctionnement.

Cette assurance a pour objet de compenser le préjudice qui résulterait de la disparition ou de l’indisponibilité des personnes assurées, événements susceptibles de porter atteinte à la valeur des éléments d’actif, d’affecter les résultats de l’exploitation ou encore de mettre en danger la pérennité de l’entreprise.

L’assurance en cas de décès d’un associé : assurer la stabilité du capital

Quand un associé décède, ses héritiers et/ou légataires reçoivent, sauf dispositions contraires, les titres que le défunt détenait et deviennent à leur tour associés. Symétriquement, ces derniers peuvent fort bien ne pas être intéressés par la participation qui leur échoit et préférer des liquidités. Parallèlement, le ou les associés survivants peuvent souhaiter éviter l’entrée au capital de nouveaux arrivants.

Dans une telle situation, la meilleure solution est d’organiser le rachat de la participation du défunt. Mais, pour y parvenir, encore faut-il détenir les fonds suffisants. Afin que tous les associés soient certains de disposer le moment venu des fonds nécessaires à un tel rachat, il est possible de souscrire, sur la base d’un pacte d’associés ou plus simplement de promesses de vente, des garanties croisées leur permettant de racheter la part de l’associé disparu. La société souscrit ainsi une assurance :

Des garanties supplémentaires peuvent bien évidemment être souscrites.

Nous sommes à votre écoute pour vous aider à faire, sereinement le meilleur choix aux fins de pérenniser votre entreprise et préserver la continuité de son activité en cas d’événements tels que le décès ou l’invalidité. Votre conseiller peut faire appel à nos équipes d’ingénieurs patrimoniaux en région pour vous accompagner. 


Article rédigé par Corinne Caraux. Février 2022, en partenariat avec les Editions Francis Lefebvre.

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