Décryptages
L’assurance vie : une enveloppe d’épargne aux multiples attraits
Publié le 27 avril 2020
Partager
Plébiscitée par les français, l’assurance vie permet de gérer efficacement son épargne tout en préparant sa transmission, à condition d’être bien conseillé.
Une offre d’épargne diversifiée
L’assurance-vie est un contrat qui lie un assureur et un souscripteur. Avant de se lancer, il est nécessaire de s’informer minutieusement. Les offres sur le marché sont nombreuses et revêtent des caractéristiques différentes :
- Un contrat à prime unique pour ceux qui veulent faire fructifier un capital déjà existant ;
- Un contrat à primes périodiques pour ceux qui sont en phase de constitution de patrimoine par le biais de versements réguliers.
Du plus sécuritaire au plus dynamique, à chaque épargnant son contrat, chacun peut trouver une réponse adaptée à sa stratégie patrimoniale.
Une bonne connaissance du client et de sa stratégie patrimoniale
Avant toute souscription d’un contrat d’assurance vie, l’assureur se doit de recueillir un certain nombre d’informations telles que :
- votre niveau de connaissance ;
- vos objectifs poursuivis ;
- ainsi que les risques que vous acceptez.
Cela lui permettra de vous proposer le contrat ainsi que les supports d’investissement (fonds €, OPCVM, produit structuré) en adéquation avec votre profil d’investisseur.
Ce travail en amont est un gage de sérieux, de qualité de conseil et combiné à un suivi régulier permettra une relation de confiance sur le long terme.
Une disponibilité à tout moment et avantageuse sur le plan fiscal
L’assurance vie est disponible à chaque instant, pour des besoins ponctuels, prévus ou imprévus.
Elle bénéficie d’un double avantage fiscal.
- L’effet assiette :
En cas de rachat partiel, l’assiette d’imposition est réduite car la part de rachat correspondant au capital n’est pas taxée. L’impact fiscal sera limité en ne portant que sur les intérêts réalisés sur le rachat.

- L’effet taux :
Depuis la loi de Finances 2018, la fiscalité applicable a évolué. L’imposition de la quote-part d’intérêts varie non seulement en fonction de l’ancienneté du contrat mais également de la date de versement des primes.

Comme tout revenu du capital, l’assurance vie n’échappe pas aux prélèvements sociaux.
La souplesse de la transmission en cas de décès
Les capitaux du contrat sont versés aux personnes qui sont désignées par le souscripteur en cas de décès. La rédaction de la clause dite « bénéficiaire », exige beaucoup d’attention. L’intervention de votre conseil en gestion de patrimoine est fortement recommandée.
L’originalité de l’assurance vie tient à son double intérêt. Elle sert à la fois d’outil d’épargne, de préparation de la retraite et d’outil de transmission puisque, en cas de décès du souscripteur/assuré, les fonds sont versés dans des conditions fiscalement avantageuses à la ou les personnes de son choix.
- Concernant les contrats souscrits depuis le 13 octobre 1998 dont les primes ont été versées avant les 70 ans de l’assuré : les capitaux décès (primes + intérêts) supportent une taxation au taux de 20 % jusqu’à 700 000 € puis 31,25 % au-delà, après application d’un abattement par bénéficiaire de 152 500 € (article 990 I du CGI).
- Quant aux primes versées après les 70 ans du souscripteur sur un contrat souscrit depuis le 13 octobre 1998 : elles sont assujetties aux droits de succession de droit commun après application d’un abattement global de 30 500 €, tous bénéficiaires confondus (article 757 B du CGI). Cela signifie que les intérêts constatés sur les mêmes sommes versées après 70 ans sont transmis sans fiscalité.
La fiscalité et le régime social applicables sont susceptibles d’évoluer.