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Perspectives économiques : récit de la conférence Les Echos à Paris

Publié le 21 octobre 2021

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Organisée conjointement avec Les Echos, notre conférence
«  Perspectives économiques & opportunités patrimoniales » a été l’occasion pour nos experts d’échanger leur point de vue sur une conjoncture propice aux conjectures et où, plus que jamais, la force des fondamentaux patrimoniaux s’impose pour maintenir son cap financier.

Marie Christine Sonkin, rédactrice en chef du service Patrimoine des Echos, a interviewé nos experts :

Comment optimiser durablement son patrimoine dans un environnement économique fragile ?

Comment faire les bons choix dans un environnement économico-financier où, comme le remarque Marie Christine Sonkin en guise d’introduction au débat, « les bourses s’affolent lorsque l’horizon se dégage » ? En changeant de perspective et « en prenant systématiquement du recul car nous n’avons pas d’autre alternative », répond Thibaut Cossenet. Alors que cela fait plus de vingt ans qu’il scrute les marchés, le Directeur de l’Offre Financière du Groupe Le Conservateur s’avoue, en effet, bien en peine de prédire l’évolution à court terme du CAC 40 et plaide plus que jamais pour l’ancrage du conseil patrimonial dans un horizon moyen-long terme.

« Au Conservateur, cela fait 177 ans que nous faisons exclusivement de la gestion de patrimoine en privilégiant le temps et la confiance d’une relation client structurée dans une triple dimension juridique fiscale et de prévoyance »

souligne Thibaut Cossenet.

Brouillard conjoncturel

Ces préceptes de gestion du risque au long cours semblent d’autant plus fondés qu’ils s’inscrivent dans un cadre macroéconomique toujours instable.

Certes, « jusqu’ici tout va mieux », observe Valérie Plagnol, puis tempère « S’il y a une chose dont je suis sûre, c’est que nous n’allons pas tenir longtemps les rythmes de croissance actuels ».

Chaines de production sous tension, flambée du coût de l’énergie, guerre commerciale sino américaine, montée en puissance des crypto-actifs sur fond d’endettement endémique de nombreux États, fragilisation de l’immobilier, dichotomies inquiétantes entre les économies occidentales et le reste du monde… le tableau d’ensemble que, statistiques à l’appui, cette experte de la stratégie économique mondiale dessine devant son auditoire attentif confine à un patchwork tissé d’incertitudes.

Mais, résume-t-elle : 

« Nous sommes en train d’expérimenter grandeur nature les préceptes d’un pari keynésien censé, à coups de dépense publique, relancer la machine du pouvoir d’achat, donc de la consommation, donc de l’investissement productif, donc de l’embauche »

Mais ce cercle vertueux théorique, « initié dans environnement volatil d’hyper-liquidités » demeure suspendu à un agenda électoral chargé (succession d’Angela Merkel en Allemagne, présidentielles en France, élections de mi-mandat aux États Unis, préparation du vingtième congrès du parti communiste chinois). Et même si « les banques centrales se mobilisent pour contenir les chocs, on peut s’inquiéter du rythme auquel se fera l’atterrissage », alerte Valérie Plagnol.

On doit penser à anticiper sa transmission

Mixité

Trouver la bonne combinaison patrimoniale pour résister durablement aux remous conjoncturels (un couple de quinquagénaire a désormais une chance sur deux pour que l’un de ses deux membres devienne centenaire) exige de creuser plusieurs pistes en même temps.

« On doit penser à anticiper sa transmission à l’aide des donations ou encore optimiser toutes les possibilités qu’offre sur le plan fiscal et civil une enveloppe comme l’assurance-vie », rappelle Ségolène Roques avant de détailler certaines de ces subtilités.

Contrat multisupport, Tontine ou PER (plan d’épargne retraite), les leviers ne manquent pas, en effet, pour obtenir des performances dignes de ce nom.

« Cibler le meilleur équilibre possible entre gains potentiels et prise de risque suppose de diversifier à bon escient dans un univers financier où les placements liquides sont devenus synonymes de pertes en capital et où la sécurité de l’immobilier autre valeur refuge pénalisée par l’IFI, devient relative ».

observe Thibaut Cossenet qui, face à la repentification de la courbe des prix, recommande de systématiquement raisonner en termes de « rendements nets d’inflation ».

Une logique dont l’inoxydable Tontine du Conservateur (plus de 3% de gain moyen annuel net de pouvoir d’achat sur 15 ans) a fait son ADN !

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