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Perspectives économiques : récit de la conférence Les Echos à Dijon

Publié le 14 octobre 2021

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Organisée conjointement avec Les Echos, notre conférence
«  Perspectives économiques » a été l’occasion pour nos experts d’échanger leur point de vue sur une conjoncture propice aux conjectures et où, plus que jamais, la force des fondamentaux patrimoniaux s’impose pour maintenir son cap financier.

Marie Christine Sonkin, rédactrice en chef du service Patrimoine des Echos, a interviewé nos experts :

Comment consolider son patrimoine dans un environnement économique incertain ?

Comment composer avec la conjoncture en trompe l’œil du moment, où des changements aussi puissants qu’incertains sont à l’œuvre ? « En prenant du recul » répondent d’une même voix Thibaut Cossenet et Valérie Plagnol qui, tous deux fins connaisseurs des mécanismes économico-financiers, se gardent bien de céder trop vite à l’enthousiasme post Covid.

« Tout d’abord, rien ne permet encore d’affirmer que la pandémie est dernière nous, et cette incertitude sanitaire résonne avec plusieurs facteurs exogènes susceptibles de perturber des marchés dont le rebond, aussi tangible soit-il, masque de nombreuses fragilités. »

souligne Valérie Plagnol.

Incertitudes et inconnues

Croissance sporadique, production sous tension, risque inflationniste latent, endettement endémique de nombreux Etats… le tableau composite que, chiffres et courbes à l’appui, dresse à touches précises celle qui, plusieurs années durant, présida la prestigieuse Société d’Economie Politique, soulève en effet plus d’interrogations qu’il ne dégage de certitudes pour les mois à venir.

« Incontestablement, les mesures budgétaires fortes actées par les gouvernements et les banques centrales ont permis d’absorber relativement vite le choc du printemps 2020 », observe Valérie Plagnol.

Mais, ajoute-t-elle : 

« le pari keynésien qui a été pris dans un contexte géopolitique dominé par les tensions commerciales sino-américaines et suspendu à un calendrier électoral chargé, ponctué entre autres par la succession d’Angela Merkel en Allemagne, les présidentielles en France, les élections de mi-mandat aux Etats Unis et la préparation du vingtième congrès du parti communiste chinois, est loin d’être gagné ! »

Ce d’autant plus que d’autres inconnues se profilent, liées cette fois à l’émergence des crypto-monnaies, source, selon Valérie Plagnol « d’une nouvelle forme de bimétallisme dont on ne connaît pas encore l’issue et qui pose en creux la question de la solidité du dollar comme monnaie de référence internationale ».

Une diversification concertée des actifs

Ancrage patrimonial

Prendre les bonnes décisions pour son épargne dans ce paysage économique et financier complexe dont certains enjeux confinent au virtuel tient donc plus que jamais de la gageure.

Fort de l’ancrage patrimonial du groupe mutualiste auquel il appartient, et qui, depuis sa création en 1844, a toujours su faire « du temps le meilleur des alliés pour optimiser le rapport rendement-risque du patrimoine financier de ses sociétaires », Thibaut Cossenet plaide plus que jamais pour une diversification concertée des actifs qui lui sont confiés dans leur quadruple dimension financière, fiscale, civile et de prévoyance.

« L’attentisme est délétère. Fonte des taux oblige, la sécurité qu’incarnent des supports comme le livret A ou les fonds en euros est devenue synonyme de perte de pouvoir d’achat. Quant à l’immobilier locatif tertiaire, également sous tension, il n’est pas à l’abri d’une correction susceptible de le plomber durablement ».

Diversification

Alors que faire ? Peut-on espérer une repentification douce des taux, un rebond durable des Bourses ou au contraire craindre un nouvel affolement des marchés ?

« Il faut articuler sa stratégie financière autour des trois axes complémentaires que sont la capitalisation, la retraite et la transmission et mixer les solutions sur différents horizons de placement »

conseille Thibaut Cossenet.

Il rappelle notamment que « dans les années 1970 on comptait 4 cotisants pour un retraité, contre 1,6 aujourd’hui et sans doute 1,2 en 2035 ».

Il convient également

« de toujours tenir compte des régimes d’imposition qui prévalent pour chaque outil d’investissement afin de combiner, en connaissance de cause, les enveloppes financières et fiscales du PEA (plan d’épargne en actions), de l’assurance-vie multisupport, du PER (plan d’épargne retraite) et de la Tontine »,

glisse Olivier Emmanuel, Ingénieur Patrimonial au sein du Groupe Le Conservateur.

Cette dernière solution atypique, vendue quasi exclusivement par Le Conservateur, fait de la résistance active depuis bientôt 400 ans. Générant un gain annuel de pouvoir d’achat net de plus de 3 % sur 15 ans, elle résume à elle seule le leitmotiv du groupe mutualiste : jouer la montre pour mieux gagner la partie !

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