Organisée conjointement avec Les Echos, notre conférence « Construire, gérer et transmettre son patrimoine » a été l’occasion pour nos experts de revenir sur quelques fondamentaux juridico-financiers susceptibles d’aider leur auditoire à optimiser dans la durée sa stratégie patrimoniale.
Marie Christine Sonkin, rédactrice en chef du service Patrimoine des Echos, a interviewé nos experts :
Jean Prieur, Professeur Émérite des Universités ;
Thibault Cossenet,Directeur de l’offre financière ;
Olivier Emmanuel, Ingénieur Patrimonial.
Comment construire et solidifier son patrimoine dans un contexte financier toujours imprévisible ?
En cette saison d’automne 2021, les incertitudes conjoncturelles nous amènent à nous poser la question suivante : comment trouver les bons repères pour élaborer une feuille de route patrimoniale susceptible de résister aux à-coups boursiers et aux tensions inflationnistes ?
« En se concentrant sur ce qui, depuis 177 ans, nous guide dans notre métier – à savoir la structuration dans la durée de stratégies pérennes ancrées sur les quatre piliers indissociables de la gestion au long cours que sont le financier, le fiscal, le civil, et la prévoyance »
répond Thibaut Cossenet.
Il souligne également la solidité de la Maison Le Conservateur dont le niveau de fonds propres est aujourd’hui deux à trois fois supérieur aux minima requis par les normes prudentielles.
Force civile
« Vaste programme que celui d’une gestion de patrimoine digne de ce nom, censée préconiser des solutions ajustées aux besoins du client assurant à la fois un maximum de sécurité juridique et un minimum de contrainte fiscale dans un triple objectif de création, consolidation et transmission des actifs », rebondit Jean Prieur.
Fin connaisseur des arcanes du code civil, le fondateur et président d’honneur de la FNDP (Fédération Nationale Droit du Patrimoine) insiste à cet égard sur l’importance de la variable juridique et l’effet de levier qu’induit l’utilisation de certains outils spécifiques comme la société civile. Qu’elle soit immobilière ou pas, la société civile « a un effet de transformateur des droits ».
En « cassant »l’unicité du patrimoine elle génère, notamment pour le chef d’entreprise, de « nouvelles configurations pour valoriser et organiser la transmission de son patrimoine professionnel dans des conditions juridiques et fiscales optimisées ».
Détaillant quelques-unes des multiples voies que ménage la SC pour la gestion de biens immobiliers et l’anticipation de leur transmission (démembrement des parts sociales, etc..), Jean Prieur souligne par ailleurs la pertinence des dispositifs encore méconnus du grand public, qui, comme le mandat de protection future ou l’habilitation familiale (en vigueur depuis le 1er janvier 2016), permettent d’éviter que la construction patrimoniale de toute une vie ne se dissolve dans la vulnérabilité du grand âge (ou un accident de la vie). « Actuellement on compte environ 800 000 personnes placées sous régime de protection juridique, un nombre appelé à doubler d’ici 2040 », précise-t-il.
Composer au mieux avec la complexité patrimoniale suppose également de trouver des solutions financières pertinentes et durables, « susceptibles de répondre à des problématiques de risques divers qu’il s’agisse du chômage, du financement de la retraite, de la perte d’autonomie ou encore de la protection du conjoint et des proches » résume Olivier Emmanuel.
« L’horizon successoral d’un couple de personnes âgées de 50 ans, varie de 40 à 58 ans. Mais dans le même temps, un décès sur cinq intervient avant 65 ans »,
rappelle Olivier Emmanuel
Pour tenter de résoudre ces équations à multiples inconnues, plusieurs solutions existent parmi lesquelles l’assurance-vie s’impose toujours comme « le choix universel pour diversifier et arbitrer ses actifs dans un cadre fiscal avantageux tout en optimisant sa transmission sous réserve de rédiger avec soin la clause bénéficiaire en explorant notamment les souplesses que ménagent les clauses à options, légitimées en 2016 par la réponse ministérielle Malhuret », poursuit Olivier Emmanuel.
Certes, la martingale sécurité-performance des fonds en euros sur laquelle plusieurs décennies durant les épargnants ont pu miser ne fonctionne plus. « Ces supports rapportent en moyenne moins de 1 % en valeur nette de frais et de prélèvements sociaux et deviennent, hélas, comme tous les supports sécurisés, synonymes de perte de pouvoir d’achat », observe Thibaut Cossenet.
Mais les alternatives existent, telle par exemple la gamme de supports structurés Conservateur Double Opportunité, qui, sur des échéances de 5 et 6 ans, a pour objectif de valoriser le capital tout en le protégeant à terme – même lorsque les marchés sont dans le rouge.
Quant à l’emblématiqueTontine, véritable ADN du Conservateur qui explore depuis 1844 les qualités inégalées de cet outil d’épargne garanti et atypique né en 1653 aux performances robustes (plus de 3 % de rentabilité moyenne annuelle nette d’inflation sur quinze ans), elle illustre à elle seule la capacité du groupe mutualiste à trouver des solutions résilientes pour« diversifier efficacement les patrimoines sans tomber dans le piège de la finance comportementale qui consiste à systématiquement monter dans le train boursier lorsqu’il conviendrait de le laisser passer ! », conclut Thibaut Cossenet.
Exclusivité Le Conservateur : La Tontine est une association collective d’épargne viagère. Elle réunit des épargnants qui décident d’investir des fonds en commun.
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